Je suis sortie acheter du pain et j’ai rencontré la beauté

Je suis sortie acheter du pain et j’ai rencontré la beauté

Une flânerie slow à l’écoute des miracles discrets

Il y a des jours où l’on part sans y penser.

Les clés, le sac, les chaussures un peu usées.

Le ciel n’a rien de spectaculaire, j’ai encore la tête dans ce qu’il faut faire. Le cœur un peu opaque. L’esprit perdu dans les tourments du monde. Comment beaucoup d’entre nous en ce moment.

Et pourtant… quelque chose d’invisible se joue autour de nous.

On sort pour une baguette.

Et on revient… le cœur plein de paillettes.

Tu connais, cet art d’aller sans chercher? Cet art de s’égarer ?  C’est un peu ma spécialité 😅.

On croit qu’il faut toujours un but.

Une destination, une raison, un itinéraire.

Mais parfois, c’est le flou qui révèle le trésor.

En prenant la ruelle de gauche au lieu du trottoir que je choisis d’ habitude, j’ai découvert la beauté

Elle n’était pas là pour être vue.

Elle était là.

Et moi, j’étais là aussi.

Se perdre, un peu, pour se retrouver

Ce n’est pas une fuite, ni un oubli.

C’est un accord avec le hasard.

Un oui discret à l’instant.

Quand on ne cherche rien, on voit tout :

- une feuille collée au trottoir comme une œuvre japonaise,

- une vieille dame qui fredonne dans son jardin,

- l’ombre d’un chat qui traverse un rayon de lumière,

- un morceau de jazz connu qui s’échappe d’une fenêtre entrouverte 

- un homme sans âge qui boit son café sur sa terrasse et qui vous fait un petit signe de la main

✨️ Ce sont des petits miracles.

Pas pour les réseaux.

Pas pour la gloire.

Juste pour l’âme qui écoute.

Et si c’était ça, ralentir ?

Pas forcément méditer, ni faire du yoga en forêt.

Mais juste retrouver le goût de l’inutile précieux.

Se perdre volontairement dans une ruelle, s’éloigner de son chemin habituel, s’autoriser un détour – extérieur, mais aussi intérieur.

Parce qu’en vérité, on ne se perd jamais vraiment.

On se retrouve au bord d’un chemin qu’on n’avait jamais pris avant.

Micro-invitation slow du jour

La prochaine fois que tu sors “juste pour une course”, laisse ton GPS intérieur en veille.

Laisse-toi guider par une odeur, une lumière, une curiosité.

Et si tu trouves un banc, une glycine, une pierre moussue ou comme moi, une fenêtre entrouverte de laquelle s’echappe un morceau de jazz…assieds-toi un instant.

Tu viens peut-être de rencontrer la beauté.

Elle ne fait pas de bruit, mais elle attendait là.

À noter dans ton carnet :

- "Il suffit d’un pas de côté pour que le monde change de lumière.”

- “Je ne suis pas perdue, je suis en voyage.”

-“Le plus beau des trésors est souvent dissimulé entre deux obligations.”

À tous ceux qui ne craignent pas de s’égarer,  je vous dédie ces pensées 🌸🌱


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