La poésie des petites choses, un soupçon de slow.

La poésie des petites choses, un soupçon de slow.

La poésie des

petites choses

On croit souvent que la poésie vit dans les livres. Dans les mots couchés sur du papier, dans les vers qui cherchent à dire l’indicible. Mais elle se glisse déjà dans nos vies. Silencieuse. Presque invisible. Elle se loge dans les détails que nous négligeons, dans ce qui paraît banal et qui, soudain, prend une teinte d’éternité.

La poésie des petites choses, c’est une lueur qui danse sur une tasse encore tiède. C’est le froissement d’une page, le craquement d’un parquet, le parfum d’un linge séché au vent. Elle se cache là où personne ne regarde.

Nos journées vont vite. Trop vite. Elles nous pressent, nous arrachent à ces détails minuscules. Et pourtant, il suffit d’un souffle d’attention pour que le quotidien se transforme. Regarder la pluie contre la vitre, écouter un pas dans l’escalier, sentir le pain chaud… Voilà des instants d’éternité, des instants de grâce, des éclats minuscules qui nous rappellent que la vie n’a pas besoin d’être extraordinaire pour être belle.

Accueillir la poésie, ce n’est pas quitter le monde. C’est l’habiter autrement. Avec des yeux qui savent voir. Avec un cœur qui sait encore s’émerveiller.

Trois invitations douces pour cueillir la poésie

  • Écoute le silence : arrête‑toi quelques secondes, là où tu es, ou marche un peu plus doucement et tends l’oreille. Le vent, les oiseaux, les conversations lointaines, les rires des enfants… Laisse venir les bruits autour de toi. Ils sont déjà musique.
  • Note un éclat : chaque soir, écris un seul détail qui t’a touché. Une couleur, une odeur, un geste simple. Un fil de mémoire. Avec le temps, ton carnet deviendra un recueil d’émerveillements.
  • Crée un coin poétique chez toi : une tasse aimée, une bougie, un livre ouvert, une fleur séchée… un petit espace qui rappelle chaque jour que la beauté tient souvent à peu de choses.

La poésie n’est pas un art lointain. Ce n’est pas une discipline réservée aux écrivains. C’est un souffle. Elle est une façon de respirer, de se tenir debout dans le monde, avec délicatesse. De se laisser toucher. De dire oui, doucement, à la vie. C’est cela aussi le slow living existentiel, cette façon d’être au monde.

Vicky – funambule entre l’ombre et la lumière

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