
Le slow living : un chemin vers soi, sans pression ni destination
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Le slow living, ce chemin qui ne mène nulle part… sauf peut-être à toi-même ?
Il y a des chemins qu’on emprunte pour aller quelque part. Pour cocher une case, atteindre un objectif, réaliser un rêve. Et puis il y a d’autres chemins. Ceux qu’on ne prend pas pour avancer, mais pour s’arrêter. Pas pour arriver, mais pour revenir.
Le slow living, c’est un peu cela. Un retour. Un retour lent, fragile, essentiel… vers une version de soi qu’on n’a pas perdue, mais qu’on a oubliée en courant trop longtemps.
Ralentir… mais pourquoi ?
On pourrait croire que ralentir, c’est perdre du temps. Dans une société qui valorise la vitesse, la productivité, l’efficacité, prendre son temps semble être un luxe ou une faiblesse.
Mais si c’était tout l’inverse ? Et si ralentir, c’était reprendre le temps que l’on t’avait volé ? Ce temps de rien, ce temps pour rêver, ce temps pour sentir. Pas pour être plus performant… juste pour être vivant.
Habiter sa vie, au lieu de la traverser
Le slow living n’est pas une esthétique de plus. Ce n’est pas juste allumer une bougie ou boire du thé dans un fauteuil. C’est un positionnement intérieur.
"Je choisis d’être là. Entièrement. Même dans la lenteur. Même dans l’ennui. Même dans la pluie."
C’est faire de la place au silence. Et dans ce silence, entendre à nouveau sa propre voix.
Un chemin sans destination… et pourtant plein de sens
Il n’y a pas de trophée au bout du slow living. Pas de diplôme, pas de performance à afficher.
Ce chemin-là ne mène nulle part de visible. Mais à l’intérieur, il trace des sentiers que personne ne voit, sauf toi.
Et peut-être qu’un jour, en t’asseyant sous un arbre, sans rien attendre, sans rien faire, tu sentiras quelque chose d’oublié remonter en toi : un souffle, un souvenir, un fragment d’âme.
Et si le vrai voyage était immobile ?
On nous parle de développement personnel, de dépassement de soi. Mais le slow living dit autre chose :
"Tu n’as rien à prouver. Tu es déjà assez. Reviens à toi."
Reviens à ce qui fait sens. À ce qui te touche, te bouleverse, t’apaise. Car peut-être que le plus beau des voyages, ce n’est pas celui qui te transporte ailleurs… Mais celui qui te ramène chez toi.
Chez toi, dans ce lieu sacré entre peau et silence, entre souffle et lumière.
Le slow living ne te promet pas le bonheur.
Mais il te propose quelque chose de plus rare encore : la rencontre. Avec toi.
Alors… prendrais-tu le risque de t’y retrouver ?
Vicky – Funambule entre l’ombre et la lumière