Ralentir la rentrée

Et si septembre devenait une invitation à poser un autre rythme ?

Septembre a ce parfum particulier : celui des cahiers neufs, des agendas encore vides, des projets qui s’éveillent après la torpeur de l’été. On parle de rentrée, et aussitôt revient cette impression de course, comme si l’année commençait vraiment et qu’il fallait être prêt·e, organisé·e, performant·e.

Mais avons-nous vraiment besoin de courir ?

La rentrée peut être vécue autrement. Non pas comme un sprint, mais comme une invitation à se poser, à observer, à choisir. Peut-être est-ce le moment idéal pour remettre du sens dans nos journées, pour décider de ce que l’on veut garder… et de ce que l’on préfère laisser derrière soi.

🌿 Choisir le rythme

Tout n’a pas besoin d’être réglé dès le 1er septembre. Nous pouvons avancer par étapes, inscrire les choses à notre mesure. Au lieu de remplir nos agendas jusqu’à la dernière ligne, pourquoi ne pas y laisser des espaces vides ? Ces blancs deviennent des respirations, des lieux de liberté, des moments pour rêver. 

☕ Créer des petits ancrages

• Une tasse de thé avant de commencer la journée.
• Dix minutes pour écrire dans un carnet.
• Une marche au crépuscule.

Ces petits rituels, simples mais réguliers, sont comme des phares dans le tumulte. Ils rappellent que la vie n’est pas faite que d’obligations, mais aussi de tendresse offerte à soi.

🍁 Laisser l’automne nous guider

La nature, elle, ne se précipite jamais. Les feuilles ne tombent pas en une nuit, la lumière décline doucement. Nous pouvons nous inspirer de ce rythme naturel : accepter les transitions comme des passages, non comme des ruptures.

Ralentir la rentrée, c’est se rappeler que nous avons le droit de prendre notre temps.
De dire non à ce qui épuise.
De dire oui à ce qui nourrit.
De marcher plus doucement, mais plus fidèlement à nous-mêmes.

✨ Derrière la course, il y a un autre chemin possible.
Celui qui mène à une rentrée douce, choisie, à ton rythme.

Vicky, funambule entre l’ombre et la lumière