
Tu vaux mieux que ça
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Ode à ceux qui choisissent de vivre pour de vrai
Tu vaux mieux que ça.
Mieux que ce job qui t’éteint doucement, mieux que ces relations à moitié vivantes, à moitié mortes, mieux que cette routine où tu t’oublies un peu plus chaque jour.
Tu n’es pas venu·e ici pour survivre.
Tu es venu·e pour vibrer. Tu es venu·e pour briller.
Tu mérites une vie qui claque.
Une vie qui sent le café brûlant au bord de la mer, le fou rire en pleine nuit, les frissons d’un projet fou, les “je t’aime” qui ne sonnent pas faux.
Tu mérites une vie pleine de couleurs, de choix assumés, de matins qui donnent envie de se lever.
Des papillons dans le ventre, oui.
Des peurs aussi, parfois, mais de belles peurs, celles qui disent que tu es vivant·e, en train de sortir de la cage.
Alors non, tu ne mérites pas la tiédeur.
Pas les compromis par fatigue.
Pas les “c’est mieux que rien” qui finissent par tout éteindre.
Tu mérites une vie qui te ressemble.
Même si elle ne ressemble à rien de connu.
Même si elle prend du temps.
Même si elle fait peur aux autres.
Même si elle fout tout en l’air.
Parce que c’est en foutant tout en l’air parfois, qu’on se met à respirer.
C’est ça, oui.
C’est comme une descente à vélo.
Une de celles où tu ne freines pas.
Où tu laisses le vent te gifler le visage, te décoiffer le cœur.
Les mains qui tremblent un peu sur le guidon, mais le sourire, lui, ne tremble pas.
C’est le sourire de l’enfant oublié,
celui qui croyait encore que tout était possible, celui qu’on a trop souvent fait taire à coups de "raisonnable".
Tu te souviens ?
Quand tu rêvais sans permission,
quand tu dessinais des mondes avec des bouts de bois, quand tu pensais que tu serais magicien·ne, explorateur·rice, poète ?
Tu l’étais, en fait et je vais te confier un secret:
Tu l’es encore.
Et aujourd’hui, il est temps de reprendre ce souffle-là.
Pas pour tout balancer du jour au lendemain, mais pour commencer à respirer autrement.
Pas pour fuir, mais pour choisir.
Choisir ce qui te fait du bien.
Ce qui fait battre ton cœur plus fort.
Ce qui donne un sens à tes dimanches, à tes silences, à tes yeux cernés mais brillants.
Prendre le risque de vivre. Vraiment.
C’est ça, être vivant·e :
ce n’est pas cocher des cases.
C’est sentir que tu es à ta place dans ton propre corps,
dans tes choix, dans tes élans.
Alors oui, ça fait peur.
Parce que sortir du tiède, c’est dire non à ce qui rassure mais n’éveille pas.
C’est dire oui à l’inconfort sacré du cœur qui bat trop fort.
C’est apprendre à s’écouter sans se trahir.
C’est poser des choix qui ne font pas toujours l’unanimité, mais qui te ramènent à toi.
Et si tu n’y arrives pas d’un coup, ce n’est pas grave.
Commence petit.
Commence vrai.
Allume une bougie, pas pour faire joli, mais pour marquer un passage.
Écris une phrase que tu n’as jamais osé t’avouer.
Fais ce pas de côté, ce demi-tour, ce plongeon.
Appelle cette personne. Ou quitte-la.
Ouvre ce livre. Ou ferme-le. Prend tes affaires et casse-toi.
Mais fais quelque chose qui t’aligne.
Même minuscule. Même tremblant.
Parce qu’on ne reconstruit pas sa vie en une nuit.
Mais on peut, dès ce soir, recommencer à y croire.
Ferme les yeux, respire.
Et si tu n’avais plus besoin de permission ?
Et si tu avais le droit, là maintenant, de choisir la vie qui te ressemble ?
Celle qui te bouleverse.
Celle qui te guérit.
Celle qui t’attend.
"Il y a des vies qui s’éteignent sans bruit, et d’autres qui brûlent, même sous la pluie. Sois de celles qui brûlent."
Pour toi qui ne sais pas encore que tu mérites mieux qu’un entre-deux,
Vicky ✨️